La hauteur des marches d’escalier : un élément clé pour votre confort et sécurité
Qu’il s’agisse de construire une nouvelle maison ou de rénover un bâtiment existant, la hauteur des marches d’escalier joue un rôle crucial dans le confort et la sécurité des occupants. Cet aspect est souvent négligé ou mal compris, entraînant des escaliers inconfortables ou dangereux à utiliser.
Nous aborderons les aspects essentiels liés à la hauteur de marche idéale, aux normes dimensionnelles applicables et à la manière d’optimiser l’utilisation de l’espace.
Qu’est-ce que la hauteur de marche et le giron d’un escalier ?
Elle correspond à la distance verticale entre deux marches successives. Cette mesure permet de déterminer la facilité de la montée ou de la descente. Une hauteur trop élevée rendra celui-ci difficile à gravir, tandis qu’une trop faible le rendra moins sécuritaire à descendre.
Le giron, quant à lui, désigne la profondeur de chaque marche, c’est-à-dire la surface horizontale sur laquelle on pose le pied lorsqu’on parcourt un escalier. Le giron doit être suffisamment grand pour que les utilisateurs puissent poser leur pied avec aisance et en sécurité.
Normes dimensionnelles pour les escaliers résidentiels
La hauteur des marches et le giron en fonction de l’utilisation
Dans un bâtiment résidentiel, les dimensions doivent respecter certaines normes pour assurer la sécurité et le confort des occupants. La valeur recommandée est généralement comprise entre 16 et 21 cm. Pour le giron, il doit être d’au moins 24 cm. Ces valeurs peuvent varier légèrement en fonction des codes du bâtiment locaux ou nationaux.
Pour les escaliers d’accès à des zones de service ou à des espaces techniques tels que les caves ou les greniers, une mesure supérieure (jusqu’à 24 cm) et un giron plus court (18 cm minimum) sont souvent autorisés.
Réglementation spécifique pour les escaliers publics et les lieux recevant du public (ERP)
Les établissements à usage collectif et les établissements recevant du public doivent se conformer à des normes dimensionnelles encore plus strictes. Selon la réglementation française, par exemple, elle doit être comprise entre 13 et 17 cm, tandis que le giron doit être d’au moins 28 cm.
Quelles conséquences sur l’espace disponible ?
L’impact de la hauteur des marches et du giron sur l’encombrement de l’escalier
Le choix de la hauteur a un impact direct sur l’espace occupé par l’escalier dans la pièce où il se trouve. Une faible mesure de marche occasionne généralement un encombrement plus important, car il nécessite davantage de marches pour atteindre la même taille. Par conséquent, son emprise au sol sera plus importante.
Le choix du giron influence également l’espace nécessaire. Un giron plus court permet de réduire l’encombrement, mais rend sa montée moins confortable et sécuritaire.
Comment optimiser les dimensions de l’escalier en fonction de l’espace disponible ?
Pour concevoir un escalier qui s’intègre harmonieusement dans l’espace disponible tout en respectant les normes dimensionnelles, il faut tenir compte du type (droit, quart tournant, demi-tournant ou hélicoïdal). Chaque type a ses avantages et inconvénients en termes d’espace et d’utilisation.
Considérez également l’aménagement de l’espace environnant, notamment le positionnement des meubles, des portes et des murs, ainsi que le passage suffisant devant la structure. La flexibilité des matériaux et des techniques de construction est importante. Certaines solutions techniques permettent de créer des modèles personnalisés adaptés à des contraintes spatiales particulières, comme les types suspendus ou à structure autoportante.
Quel que soit le projet et les contraintes spatiales, elle est un élément essentiel pour garantir confort et sécurité aux occupants. En tenant compte des normes dimensionnelles en vigueur et en optimisant l’espace disponible, il est possible de concevoir des escaliers qui répondent à ces critères tout en s’intégrant harmonieusement dans l’environnement.